Sex Education (Saison 2)

Sex Education
- Netflix - 2020 - 8 épisodes -
Série créée par Laurie Nunn

#SexEducation 2.01 - Comment reprendre cette série ? Visiblement le too much ne les a pas arrêté. Le chaos dans le lycée peut sembler trop important pour le bien de la série mais ça a le mérite de nous replonger dans cet univers sans perdre nos repères. Les gros plans sur Maeve ou Jackson amènent un peu plus de finesse pour voir où ces personnages en sont psychologiquement. L'humour est là, le drama se met un peu en retrait pour le moment, mais c'est pas grave. 7/10

#SexEducation 2.02 - « Twelve o'clock, three o'clock, six o'clock, nine o'clock. » On retrouve Adam qui est le point fort de cet épisode, même si rien de vraiment surprenant ne se produit, c'est une bonne façon de le retrouver, de son intégration gâchée par la peur de l'homosexualité à sa crainte de retrouver son père, on a des scènes convaincantes. Pour le reste, l'humour ne fonctionnait pas toujours, comme la part de drama (Maeve, Otis ou Jackson), seuls les histoires de profs sortaient un peu de la formule. 6/10

#SexEducation 2.03 - « I can't believe you finally get a girlfriend and she's basically your sister. » L'épisode est bon, il délivre ce qu'il faut d'humour, de touche dramatique, de propos pertinent et important. Mais étrangement j'en attendais plus. Plus de Rahim qu'une simple part dans un triangle amoureux, plus de l'apport de Jean dans l'école mais aussi plus de l'histoire sur Aimee. J'ai bien aimé toutes ces parties, en particulier la dernière, mais j'espérais quelque chose qui me surprenne et touche là où on l'attend pas. Mais cela n'enlève rien à l'importance de ce thème ou à la réussite du personnage. 7/10

#SexEducation 2.04 - Jean est enfin un peu plus utilisée, Adam reparle et la scène casse-gueule Maeve/Otis était réussie. L'épisode est un tournant dans cette saison qui peinait à retrouver l'esprit de la première et même s'il n'est pas parfait, comme dans sa gestion de Ola/Otis voire le triangle amoureux autour d'Eric qui prend déjà un tournant prévisible, on assiste à quelque chose qui relance le duo principal de la série et la matriarche indispensable à son équilibre. 7/10

#SexEducation 2.05 - C'est l'épisode des choix, avec des bons et des mauvais, et ça fonctionne bien car c'est la vie. Même si les erreurs classiques de timing de type comédie romantique ça peut lasser. C'est surtout la distance entre Maeve et Otis qui lasse cette saison, le duo est trop peu visible. La virée camping n'était pas la plus inspirée, le personnage du père est plutôt ennuyeux. L'exploration de Ola n'est pas inintéressant et relance un personnage bloqué par Otis et Maeve. 6/10

#SexEducation 2.06 - « Do you wanna go smash some shit? » L'épisode n'est pas le plus agréable à regarder dans le sens où l'humour est relativement discret et des personnages peuvent agacer, mais sur ce second point, c'était volontaire. Otis se comportait comme un connard depuis quelques épisodes et la série met bien plus cela en avant ici. On voit déjà une grosse conséquence avec la vengeance de Groff contre Jean, et j'attends de voir ce que ça donnera avec les filles. Malgré la préparation, ça tombe comme un cheveu sur la soupe néanmoins, il faudra assurer derrière. Aimee et Adam poursuivent leur évolution, tout comme Jackson et Rahim propose enfin plus que simple faire-valoir pour Eric. 7/10

#SexEducation 2.07 - Le compte Netflix sur twitter ou insta a plus ou moins spoilé la scène finale qu'on comprend dès l'histoire du frotteur. Mais ça n'enlève rien à la force de cette deuxième partie d'épisode. Les filles mettent enfin de côté leurs rancoeurs pour s'entraider et affronter les traumas plus ou moins grands causés par les hommes. La side story avec Otis qui échappe encore aux emmerdes est une bonne surprise, Ruby se dévoile un peu plus et cela aide ce personnage caricatural jusque là. Rahim et Eric ont une virée à l'Eglise intéressante également. Grâce aux filles et à ces bonnes surprises, on tient peut-être l'épisode le mieux réussi de la saison. 8/10

#SexEducation 2.08 - « I think our students are taking a postmodern approach. » Sans dire que la saison est manquée, elle a traîné comme un boulet la relation Ola/Otis qui était voué à l'échec. Conclure une relation de transition est toujours compliqué mais le pari de donner le mauvais rôle à Otis et de l'assumer était bien vu, mais est resté mal exploité. Le duo Maeve/Otis a perdu toute alchimie, si bien qu'on ne peut pas vraiment se déchirer pour ce finish. En dehors de ça, grâce à la pièce post-moderne, le dilemme de Maeve, l'évolution de Adam et Aimee, ou encore un Eric libéré lui aussi, on a de bons moments qui permettent à ce season finale de faire sourire et d'être un peu ému. 7/10