Master of None (Saison 1)
Aziz Ansari et Alan Yang
#MasterOfNone 1.01 - "He went to the bathroom with me and said not to tell anybody." L'idée de base paraît classique, un mec un peu immature s'interroge sur la paternité. Mais l'épisode a de bonnes idées, à commencer par les interactions entre Aziz Ansari et les gamins. L'honnêteté quasi totale de ces trois personnages fonctionne très bien et je me suis surpris à rire franchement plusieurs fois. On a aussi des petits silences gênants qui fonctionnent très bien. Malgré les bonnes critiques et une affection très limitée pour Aziz Ansari, c'est une bonne surprise. 8/10
#MasterOfNone 1.02 - J'aime bien l'idée de l'épisode, c'est quelque chose qu'on voit rarement à la télévision, mais je n'ai pas été aussi sensible à l'histoire que j'aurais aimé, et au niveau comédie c'était pas le plus fou. Ce sont des détails qui empêchent cet épisode d'être une totale réussite finalement. 6/10
#MasterOfNone 1.03 - L'idée vient du stand up d'Ansari, mais l'épisode a un bon dosage entre l'humour (par petites touches) et ceux qui touchent Dev plus personnellement. La fin est assez cool et donne envie d'en voir plus. Je veux pas aller trop loin en parlant de tendresse pour la série, mais il y a clairement une affection, un intérêt qui se fait durant chaque épisode. En plus la scèn autour du texto m'a fait penser à Man Seeking Woman, ce qui n'est jamais déplaisant. 7/10
#MasterOfNone 1.04 - J'ai vraiment une préférence pour les épisodes moins centrés sur un message fort. Comme pour l'épisode 2, j'aime l'idée derrière, je trouve le propos assez juste. Mais globalement j'ai moins accroché, au rythme, à l'humour (si ce n'est le running gag de Johnny 5). 6/10
#MasterOfNone 1.05 - De sacrés guests pour un épisode qui traite d'infidélité. J'ai pas vu le temps passer, mais je ne peux pas dire que j'ai beaucoup ri et que l'histoire m'ait transporté. Hormis le fil rouge du film ou de Rachel, le reste est plutôt du one shot vite balayé, ce qui limite l'attachement. 6/10
#MasterOfNone 1.06 - Beaucoup repose sur l'alchimie des deux acteurs, et c'est une réussite. L'épisode trouve un ton juste, sans en faire trop sur l'aspect romantique, ou les maladresses ce qui donne quelque chose de sincère pour un couple naissant qui a une complicité naturelle. 7/10
#MasterOfNone 1.07 - Reprenant un bit de son stand up, Ansari développe, le tout avec quelques passages réussis en terme d'humour (sa réaction aux histoires de Rachel et Denise par exemple) mais aussi une justesse dans le propos. On peut vite être lourd et maladroit en développant le thème du sexisme, mais c'est fait sans pathos, avec simplicité. Un bon moment. 7/10
#MasterOfNone 1.08 - "I’m in deep shit now, Grandma Carol !" Un épisode très simple mais touchant et extrêmement juste. La relation qui se fait entre Grandma Carol et Dev est belle, le dîner est fantastique à voir et l'acting d'Ansari n'a jamais été aussi bon. 8/10
#MasterOfNone 1.09 - Un épisode très rom-com qui passe très bien, car il sait rester sobre. C'est un couple simple. L'épisode est bien construit, et propose une dernière scène vraiment géniale. Sans être aussi touché que le précédent (et en ayant moins ri), je trouve une vraie qualité à cet épisode. 8/10
#MasterOfNone 1.10 - J'ai plus apprécié la seconde partie de saison, car elle proposait un récit plus fluide, sans un côté one-shot qui ne collait pas au ton de la série je trouve. Le thème peut paraître plus classique et si ce n'est un style moins romancé que certains films ou certaines séries, c'est peut-être le petit défaut de cet épisode. En si peu d'épisodes on a créé des attentes, des surprises en cours d'épisodes qui font penser qu'on a finalement jamais vu ça sur son écran. La surprise finale par contre est très bonne. 7/10