Daybreak (Saison 1)
#Daybreak 1.01 - « This is why I avoid people. Because street samurai are a thing now. » J'en attendais absolument rien, le gimmick du bris du quatrième mur puis les règles du héros solitaire m'embêtait un peu tant on était dans le copier coller plus qu'à des hommages mais l'épisode trouve son style grâce à des vannes dans un paquet de dialogues. C'est con et c'est assumé. L'humour ne vise pas toujours juste mais ils tentent tellement que ça finit par passer. L'univers entre Zombieland et Mad Max est sympa, le rythme est fort et je suis client d'humour idiot. 7/10
#Daybreak 1.02 - « Shabbat shalom, bitches! » Moins bien rythmé que le premier épisode, il y avait tellement d'idées dans le premier qu'on pouvait oublier des défauts ou les dialogues qui tombaient à plat, mais là c'est plus dur. Eli fait marrer au début, un peu moins par la suite, Miss Crumble est plus intéressante et j'ai hâte de la revoir. Le reste est en-deçà partout, si ce n'est peut-être les flashbacks entre Sam et Josh assez mignons et la chute de l'épisode qui joue avec les clichés du genre. 6/10
#Daybreak 1.03 - Mettre Josh en retrait sur cet épisode n'était pas forcément une mauvaise idée, ça permet d'explorer Angelica qui prend le rôle de narratrice, d'explorer sa personnalité et son passé. Mais la quête pour trouver des antibiotiques n'est pas géniale, les scènes de Turbo me laissent de marbre. Reste Miss Crumble qui doit gérer la faim après le vol du doigt de Josh qu'elle comptait manger. Les deux twists avec le plan pour le cadavre dans le coffre et les vers sont facilement devinables. 5/10
#Daybreak 1.04 - « Training montage! Slow motion! Sick moves! Olé! Stunt double! » Il y a quelques touches d'humour qui marchent mieux que le précédent épisode, mais les intrigues m'ont pas captivé une nouvelle fois. Il y avait des promesses avec Angelica qui étudie Miss Crumble et a un plan pour la ramener, il y a des scènes sympas, impliquant notamment Eli, mais j'en attendais plus. Wesley et Josh traquent Triumph, la révélation n'en est pas vraiment une sur l'identité de l'ennemi, et globalement ça ne passionnait pas trop cette partie là. 5/10
#Daybreak 1.05 - L'épisode ne démarrait pas très bien malgré là encore quelques promesses avec l'arrivée de nouvelles personnes dans le Mall ou le bal de promo. Le focus sur Wesley, narré par RZA ne m'a pas captivé tout de suite, mais la seconde partie d'épisode est plus prenante et la fin avec l'attaque de Turbo redonne un semblant de tension qui échappait à la série depuis quelques épisodes. 6/10
#Daybreak 1.06 - « I'm leaking. Is this blood? Why is there black blood in my crotch? » Comme les autres épisodes (hormis le premier), les tentatives d'humour sont plus rares et le taux de réussite est faible, beaucoup de choses ne marchent pas. La reconstitution de la bataille était une bonne idée mais mal exploitée. Ce qui réussit mieux ici c'est le focus sur Turbo et l'intrigue de l'épisode qui parvient à accrocher au fil des minutes. Je pensais à une trahison de Mona Lisa par exemple. Les flashbacks sont pas mal également même si le sens final est léger. Angelica a son petit développement ici, avec Triumph qui finit par l'aider malgré leur conflit. 6/10
#Daybreak 1.07 - « I wanted to be like those teachers I saw on TV. God, they always had the right thing to say, and they meant so much to their students. I wanted to be someone's Morrissey. I wanted to matter. I didn't. » Les flashbacks deviennent petit à petit la force des épisodes, ceux de Josh ont beaucoup aidé à s'attacher à lui au début (et c'est difficile depuis), ceux sur Wesley ont préparé à remettre un peu de tension, ceux de Turbo sauvaient un personnage jusque là faiblard. Ceux sur Crumble mettent un peu de temps à se faire comprendre, mais son monologue devant les Cheermazons exprimé par toutes ses facettes de la personnalité est touchant. Cela relève un épisode qui, dans le présent, est plus poussif. Même si la réalisation de Josh face à Mavis pourrait relancer ce personnage. 6/10
#Daybreak 1.08 - Ma perception de la série a été faussée depuis le premier épisode. J'ai vu ça comme une comédie avant tout, en oubliant le format. Il y a toujours eu une part de drama, mais j'ai eu tendance à la prendre de haut, même dans les flashbacks réussis comme je l'évoquais plus tôt. On a un épisode entièrement sur des flashbacks pour revenir sur Josh et Sam. Avant même le virage des dernières minutes, je trouvais le travail de déconstruction de Josh et Sam intéressant. Le mec qui nous avait été présenté comme cool est un type un peu chiant et gauche. La fille qu'on nous présentait comme pure est plus normale que ça. Et puis les dernières minutes, qui sont casses-gueules pour n'importe quelle série élèvent cet épisode. Comme Josh le disait en fin d'épisode 7, il a été un connard. Et en effet. Sam se prend une sacré claque dans la gueule, et nous aussi. 8/10
#Daybreak 1.09 - Tout ne fonctionne pas, même s'il y a de bonnes idées, le début a du mal à lancer l'épisode, les personnages secondaires ont du mal à retrouver leur place et je craignais que l'intrigue au lycée plombe l'épisode. Mais la seconde partie fait bien monter la sauce, grâce au duo Josh/Eli et le plan de Burr. Et la fin est, encore une fois grâce à l'utilisation (enfin plus ou moins) de flashbacks, très réussie. 7/10
#Daybreak 1.10 - « What are we looking at? » La saison a réussi sa fin. Il y a des petites facilités souvent utilisées dans les séries comme les montages montrant des bouts de flashbacks avant des moments charnières (avant une ligne de dialogue qui tombe à plat ici), ou la fanfare pour conduire l'armée dans un moment épique. Mais si c'est une facilité c'est que ça marche, l'émotion passe. L'humour retrouvé permet de moins prendre au sérieux le combat final, l'effet est donc réussi également. Et le finish est une très bonne surprise avec le nouveau rival pour la suite qui est génial, totalement en rapport avec tout ce qu'on a vu. La série est plus maline que je le pensais, et avec un peu plus de préparation, on aura une saison 2 avec moins de temps faibles. 7/10