American Vandal (Saison 1)

American Vandal
- Netflix - 2017 - 8 épisodes -
Série créée par Tony Yacenda et Dan Perrault

#AmericanVandal 1.01 - « Dylan was a known dick drawer » La parodie de Making a Murderer et autres documentaires sur des crimes démarre parfaitement. C'est stupide, c'est drôle, les vannes fusent toutes les 20 secondes. La seconde partie de l'épisode faiblit un peu et met en lumière ce qu'on peut craindre devant la série : que ça ne tienne pas sur la durée. La série va miser sur le mystère, cela peut aider. 8/10

#AmericanVandal 1.02 - « It's either Dylan or Kiefer Sutherland » Ce qui est fou c'est le soin apporté à la série, les parodies sont souvent cheap et faites à la va-vite, ici on a une variété de formats et une qualité indéniable à chaque vidéo. L'épisode est moins inégal que le premier mais il est dans l'ensemble moins drôle. Il est bien construit et franchement rien que pour les 15 minutes d'enquête sur la branlette au camp de vacances, ça mérite le coup d'oeil. 7/10

#AmericanVandal 1.03 - « Another day another dick » La victime principale du dessinateur de bites est au coeur de l'épisode. Et ça assure encore le show, c'est vraiment drôle, toujours aussi con et ce, sur la durée de l'épisode. Le montage sur les bites dessinées par Dylan en cours, les devoirs d'espagnol... avec des bites, le prof pédo qui la joue cool, c'est bourré d'idées (et de bites). 8/10

#AmericanVandal 1.04 - Sans doute le moins bon pour l'instant. Il démarre bien avec les délires sur la déléguée qui passe un essai dans l'équipe de foot, les gros plans de Dylan sur Madison, ou ses remarques racistes :
          - Chinese are secretive people
          - I'm from Toronto
La vidéo sur Peter est marrante aussi. Mais c'était un peu moins brillant que le reste et la seconde partie m'a fait décrocher un peu. 6/10

#AmericanVandal 1.05 - « Julia Perez wasn't wearing a bra, and she shit on the floor » Bon épisode, et pourtant ce n'est pas le plus drôle. On a quand même des trucs marrants comme la timeline de la bombe à peinture, des gags dans les vidéos prises à la soirée comme Ming qui picole, le mec qui coince sa tête, etc. Mais ce qui marche... bah c'est con mais c'est le mystère. Enfin pas tant le mystère mais toute la construction, pour appuyer la théorie des fans du documentaire et le contre-argumentaire efficace. Et enfin une nouvelle piste pour trouver le coupable. 7/10

#AmericanVandal 1.06 - « I said that Kyle Rafferty drugs people and pays for sex. I compared Shapiro to that guy on Game of Thrones with no dick. » À l'image du précédent, l'humour est plus en retrait pour laisser place au mystère. On a tout de même deux très bons passages comme Kraz qui revient sur ses déclarations au début du doc, ou Dylan qui doit expliquer au conseil ses vidéos sur les nonnes ou les pets. L'intrigue est moins prenante que dans le précédent, le focus sur la censure et les "menaces" sur les réalisateurs a moins d'impact que la timeline d'une bombe de peinture. 6/10

#AmericanVandal 1.07 - « Hanover's Circumcised Weiners. The most important one tho, Dylan Maxwell. Is he circumcised ? I don't know. Do I wan to find out ? Yes. » Twist! Cliffangher! Assez peu d'humour, si ce n'est cette vidéo improbable de Dylan qui donne des coups de boules à une brioche ou les projets parallèles de Sam coupés au montage. Mais le mystère est relancé avec la piste du bureau saccagé. Et alors que ce nouveau suspect est très crédible, on finit sur un cliffangher qui marche très bien. 7/10

#AmericanVandal 1.08 - « Can you draw a dick in my yearbook? Don't forget the ball hair » Conclure une satire d'un documentaire criminel ne devait pas être aisé, American Vandal s'en sort bien. Pas parfaitement. Le mystère est solide et a une conclusion satisfaisante, et bien dans le style des docu du genre (je ne développe pas pour éviter tout spoiler). Si l'humour a été moins présent dans la seconde partie de la saison, il y avait toujours 2-3 scènes géniales, ici c'est Dylan qui participe aux cours, notamment le cours d'histoire. Bonne surprise en tout cas, c'était une idée casse-gueule mais ça a été bien construit et le casting est surprenant. 7/10